S’ajoutant aux très importantes recommandations officielles sur le soin vis-à-vis de l’hygiène, la santé et la distanciation sociale pour éviter la propagation du nouveau coronavirus, voyez quelques points de nature spirituelle et prophétique sur le sujet.
Ils ont pour rôle de clarifier et ainsi de renforcer l’Âme en cette période de défis à laquelle le monde est confronté.
Nous soulignons que nous ne sommes pas délaissés par Dieu, Mère-Père Céleste de Bonté et de Justice. Plus encore, que les défis auxquels l’humanité est confrontée ne sont pas un châtiment divin. Lisez cet article dans son intégralité et comprenez la vision fraternelle de la Religion de Dieu, du Christ et de l’Esprit Saint1 sur ce thème.
Ces points seront extraits d’un entretien avec la ministre-prédicatrice de la Religion du Troisième Millénaire, sœur Paula Suelí. À cette occasion, elle a répondu à la question de deux internautes :
Question 1 - Quel est le point de vue spirituel sur le nouveau coronavirus ?
Il est important d’observer que les virus, les épidémies, sont aujourd’hui beaucoup mieux compris qu’ils ne l’étaient autrefois, y compris scientifiquement. Nous savons déjà que nombre d’entre eux sont associés à nos pratiques prédatrices.
La science montre depuis des décennies qu’en détruisant les écosystèmes, en modifiant génétiquement les êtres, les aliments ou en émettant toutes sortes de déchets dans l’atmosphère, nous établissons des conditions impropres à la survie humaine et à celle d’autres êtres également.
Cela avait déjà été dénoncé par le prophète Isaïe, hautement inspiré par Dieu, il y a des millénaires, lorsque nous n’envisagions même pas la possibilité des conséquences de nos mauvaises attitudes envers l’environnement (Isaïe 24, 5 et 20).
Le prophète Isaïe annonce, au chapitre 24, 5 : « La terre est profanée par ses habitants ; car ils ont transgressé les lois, ils ont violé le décret, ils ont rompu l’Alliance Éternelle ». Et au verset 20, le prophète affirme aussi : « La terre chancelle comme l’ivrogne ; elle est ébranlée deçà et delà comme une cabane pour la nuit ; sa transgression pèse sur elle. Elle tombera et ne se relèvera plus ».
Le président-prédicateur de la Religion du Troisième Millénaire, José de Paiva Netto, aborde ce sujet dans son blog, dans l’article Attention, nous respirons la mort ! publié initialement le 28 juin 2000 dans la revue Manchete (publiée au Brésil). Ainsi, il précise :
« Les questions sont multiples, mais celle-ci est très grave : nous respirons la mort. Nous nous trouvons face à un type de progrès qui, en même temps, répand la ruine. Notre propre ruine.
Cela prouve la nécessité urgente d’augmenter, de façon très large, la conscience écologique du Peuple, avant que la perte de sa qualité de vie ne soit irréversible. C’est le défi affronté par plusieurs idéalistes pragmatiques.
Cependant, parfois, l’appât du gain se révèle supérieur à la raison. La négligence pour la préparation de certaines communautés, dans le sens de ne pas stériliser le sol, se montre supérieure à l’instinct de survie ».
Ainsi, en tant que communautés, familles et société, nous nous massacrons nous-mêmes. C’est pourquoi il est nécessaire de revoir notre façon de vivre, notre compréhension du progrès. Et il est important de le dire clairement : il ne s’agit pas d’une punition divine.
Aucun virus n’est une punition divine, car Dieu ne punit pas. La punition est un acte de désespoir que nous, les êtres humains, nous adoptons lorsque nous nous sentons sans issue, lorsque nous supposons qu’il n’y a plus d’alternatives pour corriger quelqu’un.
Réduisant Dieu à nos limitations, nous imaginons qu’Il est Lui aussi désespéré, qu’il a besoin de punitions pour nous enseigner quelque chose. Ainsi, lorsque nous retrouvons face à des douleurs et des souffrances causées par les êtres humains eux-mêmes, nous en concluons que ce sont des punitions célestes, oubliant que la Loi Divine est Justice et Amour. Elle octroie « à chacun selon ses œuvres » (Évangile de Jésus, selon Matthieu 16, 27, et Apocalypse du Christ 20, 13).
Nous avons besoin de prendre conscience du fait que, collectivement, nous avons détruit notre planète et que nous devons répondre de nos actes. Et cette conscience s’aggrave à mesure que nous nous rappelons que nous avons été avertis par le Christ.
Les alertes ne manquent pas dans Son Évangile-Apocalypse. Soyons plus responsables, plus solidaires et considérons que notre responsabilité les uns envers les autres doit être au-dessus de l’avidité. Le respect inconditionnel et non négociable de la vie.
Question 2 - J’ai observé que temps à autre certains pays sont touchés par des maladies inconnues. Cela serait-il lié à la religiosité ou à l’absence de religiosité chez ces gens ?
Bon, si c’était vrai, comment expliquer la grippe espagnole, les épidémies de variole ou les centaines de décès dus à la tuberculose au XIXe siècle et tant d’autres périodes de souffrance dans des nations connues pour leur religiosité ?
Nous devons faire attention, car peut-être la préoccupation derrière cette question est-elle l’idée que Dieu abandonne ceux qui ne croient pas en Lui, ceux qui n’exercent pas leur spiritualité d’une manière que nous reconnaissons comme « suffisamment religieuse ». Et ce n’est pas vrai.
Jésus a été très clair à ce sujet, en montrant que Dieu aime et protège tout le monde. Il n’a pas de favoris ou d’oubliés. Cette perception est nécessaire pour que nous abandonnions une attitude de jugement et que nous changions nos relations dans la société. Puissions-nous construire un monde juste, inclusif, respectueux, sain et durable pour tous.
« Nul n’est perdu »
Dans ce contexte de nombreux doutes et craintes, la Religion de Dieu, du Christ et de l’Esprit Saint nous invite à observer la chance que Dieu nous donne face au nouveau coronavirus d’être plus humains, plus solidaires, en prenant soin, par exemple, de ceux qui sont plus vulnérables.
Par conséquent, manifestez votre Amour à ceux qui font partie de votre vie, à travers des appels téléphoniques, des messages, priez pour eux ; sachez écouter, ayez de la compassion, soyez plus patient, solidaire et ami.
Et pour fortifier votre Âme, n’oubliez pas cette ressource puissante : la prière sincère ! Cherchez les solutions et l’équilibre de l’Âme en Dieu, en Jésus, dans votre Ange Gardien, les Esprits de Lumière qui veulent toujours notre Bien.
Jésus nous guide ainsi dans Sa Bonne Nouvelle, selon Luc 11, 11 et 13, quand Il réaffirme que Dieu ne nous laissera pas sans soutien :
« Quel père parmi vous donnera une pierre à son fils, s’il lui demande du pain ? Ou bien s’il demande un poisson, lui donnera-t-il un serpent au lieu d’un poisson ? (…) Si donc vous, qui êtes mauvais, savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus le Père qui est dans les cieux donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui le lui demandent ? »
+ Priez avec nous ! Faites votre demande dans notre Chaîne Œcuménique de Prières
Dans l’ouvrage A Esperança não morre nunca [L’Espérance ne meurt jamais], au chapitre Nul n’est perdu, l’écrivain Paiva Netto nous amène à réfléchir :
« Voulez-vous vaincre et vous vaincre vous-même ? Laissez Jésus coexister dans vos esprits et Sainte Marie conforter maternellement vos cœurs aux heures rudes de l’aventure humaine. Personne ne se trouve irrémédiablement perdu (ou perdue) dans ce monde ».
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+ Que faire pour qu’il y ait la Paix en famille ?
Prières à faire chez vous :
+ Le chant : Jésus, la Nourriture des Peuples
+ Ave, Marias ! — Chants de louange à la Mère de Jésus
+ Prière de Saint François d'Assise
+ Prière à Saint Michel Archange
+ Prière de Caritas
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1 Religion de Dieu, du Christ et de l’Esprit Saint — également dénommée Religion du Troisième Millénaire et Religion de l’Amour Universel. Il s’agit de la Religion Œcuménique du Brésil et du monde.